On découvre les subtilités linguistiques qui parsèment les Balkans aujourd’hui avec le Chushki burek. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, il s’agit d’un poivron farci avec un mélange de siréné, le fromage saumuré bulgare, de l’ail, de la tomate et de l’aneth avant d’être pané et frit ! En effet, c’est une spécificité que l’on retrouve sur la frontière serbo-bulgare, le terme de burek a été étendu lors de l'invasion ottomane, à de nombreuses préparations farcies.
Rappelons-le, en Turquie, le burek définit une sorte de gâteau salé et feuilleté préparé avec de la pâte phyllo que l’on peut garnir avec des herbes, de la viande ou des légumes. En Bulgarie, le burek serait donc plutôt la banitsa que l’on a préparé en début de mois. Pour revenir à notre plat du jour, le Chushki burek est un élément important de la cuisine des balkans, jusqu’en Grèce, où existent des dizaines de variantes différentes de poivrons farcis. Ici, on les frit traditionnellement dans de la graisse animale, mais il est également possible de les cuire au four.
Chushki burek
Ingrédients
- 4 poivrons rouges grillés, épluchés et épépinés
- 120 g de siréné
- 15 g d’aneth ciselée
- 2 gousses d’ail hachées
- 1 tomate coupée en petits dés
- Sel, poivre et sarriette
- 2 œufs
- Farine
- Chapelure
- Huile de friture
Préparation
- Dans un saladier, mélanger le siréné émietté, l’aneth, l’ail, la tomate, un œuf et assaisonner de sel, de poivre et de sarriette.
- Farcir les poivrons avec la préparation au fromage, puis les rouler dans la farine, l’œuf et enfin la chapelure. Frire les poivrons dans une poêle chaude huilée pendant quelques minutes de chaque côté.
Laisser un commentaire