
Ce n’est un secret pour personne, mais notre recette du jour, emblématique snack portugais, est la préparation qui a inspiré les fameux tempuras japonais. Nous l’avions d’ailleurs raconté lors de notre mois au Japon : les portugais furent parmi les premiers européens à fouler le sol nippon, et à soutenir commercialement le développement du port de Nagasaki, réel portail vers le monde dans le Japon du 16ème siècle. Moins d’un siècle plus tard, l’île fermera officiellement ses frontières et s’isole jusqu’en 1868.
Pour revenir à notre préparation du jour, elle est donc antérieure au 16ème siècle. On sait également qu’il était courant autour de la méditerranée de frire des petits poissons, généralement trop maigres, sans chair sur l’arête. Ces mets étaient particulièrement préparés chez les chrétiens pendant le jeûne, une période où la viande était proscrite, mais pas le poisson. Cette tradition était en tout cas peu accessible aux personnes qui ne vivaient pas près de l’océan. Il s’agit là d’un clin d’œil direct à notre préparation du jour, dont le nom, si on le traduit littéralement, signifie “le poisson du fond du jardin”.
Peixinhos da horta
Ingrédients
- 300 g de haricots verts
- 100 g de farine
- 3 œufs
- Sel et poivre
- 3 càs de persil ciselé
- 1 petit oignon
- Huile de friture
Préparation
- Porter à ébullition une casserole d’eau chaude salée. Ajouter l’oignon, les haricots verts et cuire à feu moyen pendant 7 minutes. Egoutter et tremper immédiatement les haricots verts dans l’eau glacée. Égoutter et réserver.
- Dans un saladier, mélanger la farine, les œufs, le persil et assaisonner de sel et de poivre. Tremper une petite quantité de haricots verts dans la pâte, puis immédiatement dans l’huile chaude. Frire jusqu’à obtenir une couleur dorée. Réserver sur une feuille de papier absorbant et répéter l’opération avec le reste des haricots. Déguster chaud.

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