
On s’offre une petite pause sucrée aujourd’hui avec le Kurabiiki, un petit biscuit originaire du Moyen-Orient, arrivé en Bulgarie quand la région était intégrée à l’Empire Ottoman. On les connait aussi sous les noms de Qurabiya en Syrie ou en Turquie, ou ghribia et ghraïba en Afrique du Nord.
Proches des petits sablés européens, ils sont un peu plus secs, ce qui permet une meilleure conservation dans les pays chauds. S’il est difficile de retrouver leurs origines, ils sont cités dans le Kitab al-tabih, livre de cuisine baghdadi du 10ème siècle. Ils se répandent dans tout l’empire ottoman cinq siècles plus tard. Ils sont composés principalement de farine, de sucre et de beurre. Il en existe des centaines de variétés différentes autour de la Méditerranée mais aussi plus loin, jusqu’à l’Inde ou la Péninsule arabique.
Plutôt avec des amandes comme c’est souvent le cas, à l’eau de rose en Grèce et en Turquie, à la cardamome au Koweït ou encore à la farine de sorgho en Tunisie. En Espagne on y retrouve aussi, et c’est plus surprenant, du saindoux. En Bulgarie, notre recette du jour, on y ajoute l’indispensable yaourt bulgare.

Kurabiiki
Ingrédients
- 420 g de farine
- 200 g de sucre
- 1 jaune d’œuf
- 225 g de beurre
- 6 cl de yaourt bulgare ou de yaourt nature
- 1 càc de levure chimique
- 1 càc d’extrait de vanille
Préparation
- Dans le bol d’un robot, fouetter le beurre et le sucre à l’aide d’un batteur plat.
- Dans un petit bol, mélanger le jaune d’œuf, la levure chimique et l’extrait de vanille. Incorporer la préparation au mélange précédent.
- Incorporer progressivement la farine en alternant avec le yaourt. Laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur.
- Prélever une cuillère à soupe de pâte et former une boule. Disposer les boules de pâte sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier cuisson. Répéter l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. Enfourner et cuire pendant 25 minutes à 180°C.
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